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Chantier RODEZ – Caravanigou

 un chantier économique et écolo à dos d’âne

l’Indépendant du 18 avril 2013
  vu dans : villages du Roussillon

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la montée au chantier

Cette semaine, les ânes de « Caravanigou » ont monté vingt-deux tonnes de matériaux au chantier du château d’eau. Les hommes étaient plus fatigués que les bêtes.Broussaille, Deux tâches et Groseille ne ménagent pas leurs efforts. Les hommes qui les chargent et les accompagnent sur le chantier du château d’eau de Rodès non plus. « C’est plus dur pour nous que pour les bêtes », confie Fabien Boyer de Caravanigou qui a mis à disposition des ouvriers une ânesse, un poney et un mulet. Vingt-deux tonnes de matériaux sont charriées depuis quelques jours du village jusqu’au château d’eau, une centaine de mètres plus haut et quelque quatre cents mètres plus loin. « Il fallait absolument le rénover car il était en train de s’écrouler », explique Pierre Roméro, adjoint aux travaux. Un mur est ainsi monté pour doubler l’enceinte existante, la cuve intérieure sera ensuite mise en étanchéité et, pour finir, une dalle de béton sera coulée pour couvrir l’édifice. « L’accès étant difficile, trois opportunités s’offraient à nous : la location de brouettes à moteur thermique ou d’un hélicoptère pour monter le matériel. La première aurait dérangé les habitants à cause du bruit et la seconde était bien trop chère. Nous avons donc pensé aux ânes ».

Les bêtes habituées aux chantiers

Ainsi, depuis plus d’une semaine, Fabien Boyer, de Baillestavy, a installé un campement en contrebas du village. Tous les jours, ses animaux montent parpaings, sacs de mortier et de sable jusqu’au chantier. Les outils plus conséquents comme les éléments d’échafaudage ou une bétonnière sont, quant à eux, montés à dos d’homme, comme dans les années trente lors de la construction du château d’eau. Si la beauté du paysage en haut les récompense de leurs efforts, ils souffrent davantage que les animaux. Les bêtes sont effectivement habituées à ce type de travail. « Toute l’année, nous participons à des restaurations de cabanes ou de sources en montagne dans des coins difficiles d’accès. Elles connaissent le bruit des engins et ne les craignent pas ». Les ânes de Fabien Boyer montent également le sel pour les bêtes dans les estives et, pendant la période estivale, promènent des touristes sur les contreforts du Canigou. À Rodès, depuis quelques jours, ils font le bonheur des habitants qui n’hésitent pas à les gâter de friandises.

Estelle Devic